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FRANCE Le travail en prison : une zone de non-droit sociale et un laboratoire de la flexibilité néolibérale

« Les personnes détenues peuvent demander à travailler pendant leur incarcération. L’intention est louable : travailler leur apporte un revenu et leur permettra peut-être de bénéficier d’une formation. Le tout favorise leur réinsertion après leur libération, et réduit les risques de récidive. La réalité est bien plus sombre : cette possibilité n’est proposée qu’à une minorité de détenus. Et quand ceux-ci travaillent, c’est en dehors de toute réglementation minimale avec des salaires misérables pouvant descendre à moins d’1,50 euro de l’heure. Enquête sur une zone de non-droit où l’exploitation rend difficile la réinsertion ».

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Plus : Olivier Favier, bastamag.net, 09.09.2015,
Le travail en prison : une zone de non-droit sociale et un laboratoire de la flexibilité néolibérale