Infoprisons

Turbulences aux Etablissements de la plaine de l’Orbe (EPO) : comment comprendre ce signal

Fin août 2017, une soixantaine de détenus des EPO ont adressé une lettre à la Conseillère d’Etat Béatrice Métraux ainsi qu’à la Présidente du Grand Conseil, Sylvie Podio. Fâchés en raison d’un match de foot écourté pour cause de manque de ballon, des détenus refusèrent de regagner leurs cellules, ce qui leur valut des sanctions qu’ils estiment injustes. Les signataires formulent d’autres griefs: la présence d’une caméra de surveillance dans un parloir où se tiennent des entretiens avec des avocats, ainsi qu’une attitude jugée arbitraire et répressive du directeur de l’établissement, dont ils demandent le départ. Quelques jours plus tard, huit anciens collaborateurs des EPO adressèrent à leur tour une lettre à la Présidente du Grand Conseil faisant état de dysfonctionnements dans la gestion de la prison et de « maltraitance institutionnelle ». Ces missives mirent en émoi le Grand Conseil vaudois, le Département des institutions et de la sécurité ainsi que le Service pénitentiaire. Infoprisons s’est demandé de quoi ces plaintes pouvaient être le symptôme et comment y répondre de façon pertinente.

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Plus : Bertrand Trachsel et Anne-Catherine Menétrey-Savary, Infoprisons, novembre 2017, Turbulences aux Etablissements de la plaine de l’Orbe (EPO) : comment comprendre ce signal