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Dans de nombreux pays, la privatisation du système carcéral enrichit des multinationales

C’est à partir des années 1980 que les systèmes carcéraux de nombreux pays, surtout les USA, ont subi une vague de privatisations. Celles-ci s’accompagnent de « clauses d’occupation », obligeant les Etats à remplir les prisons, et de systèmes d’exploitation des détenus qui empêchent souvent leur réinsertion. La firme G4S, illustrée de façon terrifiante par le film « Prison for profit » est active dans 125 pays, notamment au Royaume Uni et en Afrique du Sud. « Ce système a substitué à la réhabilitation des prisonniers l’enrichissement privé et l’incarcération de masse », écrivent en conclusion les auteurs d’un long article sur ce sujet.

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Plus : Arthur Deveaux-Moncel et Florian Mattern : « La privatisation du système carcéral : l’économie libérale du temps suspendu ». Dans Le vent se lève, media audiovisuel français ; 14.10.20.