De façon générale, il semble que les peines d’emprisonnement ne sont pas considérées comme appropriées. On cherche donc à privilégier les mesures éducatives ou les approches psychothérapeutiques. Un point ressort particulièrement : plus que la gravité de la peine après la condamnation, c’est le fait d’être arrêté et la rapidité du prononcé de la sanction qui font effet sur les jeunes. Mais l’addition de mesures éducatives à la sanction pénale complique et alourdit souvent l’exécution des peines, sans parvenir à motiver les jeunes, qui préfèrent souvent une peine ferme.
Voici à ce sujet deux articles de la presse alémanique (extraits traduits par A-C.M-S)
« Enfermer purement et simplement les mineurs est en général contreproductif »
Interview du juge des mineurs Marcel Riesen par Claudia Wirz, Neue Zürcher Zeitung 17.10.11« En priorité un hôpital plutôt que des prisons pour mineurs » David Weber, Basler Zeitung 21.10.11
Plus : La justice des mineurs préoccupe la presse alémanique