Infoprisons

Les proches enfin pris en considération

On observe durant les dix dernières années que le soutien aux familles et proches des détenus est devenu une thématique pour les établissements pénitentiaires. Auparavant, il y avait un véritable déni de ces questions: les familles restaient invisibles. Nous leurs offrons un accueil, une écoute, des informations et un espace pour eux aux portes de la prison. Ils sont maintenant pris en considération. Une attention particulière aux enfants s’est développée durant cette dernière décennie malgré l’absence de statistiques sur leur nombre. Selon des premières estimations genevoises, un tiers des détenus seraient parents d’enfants mineurs.

Nous avons pu développer ces dernières années des collaborations au niveau européen, notamment avec le réseau Children of Prisoners  qui nous permet d’échanger les bonnes pratiques en la matière. Par ailleurs, le Conseil de l’Europe a émis des recommandations pour protéger les droits des enfants des prisonniers en 2018. Longtemps l’enfant était considéré comme le cadeau pour le détenu qui se comportait bien. Aujourd’hui les droits de l’enfant passent avant celui des parents. Il est très important de ne pas utiliser les liens familiaux comme des instruments de réinsertion du détenu.

Les collaborations avec les différents acteurs gravitant autour de ces problématiques à savoir les directions d’établissements, agents de détention, services de probation, services médicaux et sociaux ont bien évolué ces dernières années. Ces partenariats sont extrêmement précieux pour créer un climat de confiance pour notre travail de porte-voix des familles et des enfants qui étaient restés longtemps l’angle mort du pilotage pénal.

On observe durant les dix dernières années que le soutien aux familles et proches des détenus est devenu une thématique pour les établissements pénitentiaires. Auparavant, il y avait un véritable déni de ces questions: les familles restaient invisibles. Nous leurs offrons un accueil, une écoute, des informations et un espace pour eux aux portes de la prison. Ils sont maintenant pris en considération. Une attention particulière aux enfants s’est développée durant cette dernière décennie malgré l’absence de statistiques sur leur nombre. Selon des premières estimations genevoises, un tiers des détenus seraient parents d’enfants mineurs.

Nous avons pu développer ces dernières années des collaborations au niveau européen, notamment avec le réseau Children of Prisoners  qui nous permet d’échanger les bonnes pratiques en la matière. Par ailleurs, le Conseil de l’Europe a émis des recommandations pour protéger les droits des enfants des prisonniers en 2018. Longtemps l’enfant était considéré comme le cadeau pour le détenu qui se comportait bien. Aujourd’hui les droits de l’enfant passent avant celui des parents. Il est très important de ne pas utiliser les liens familiaux comme des instruments de réinsertion du détenu.

Les collaborations avec les différents acteurs gravitant autour de ces problématiques à savoir les directions d’établissements, agents de détention, services de probation, services médicaux et sociaux ont bien évolué ces dernières années. Ces partenariats sont extrêmement précieux pour créer un climat de confiance pour notre travail de porte-voix des familles et des enfants qui étaient restés longtemps l’angle mort du pilotage pénal.

Viviane Scheckter

Directrice de la Fondation Relais-Enfants-Parents-Romandie (REPR)