La révision de la loi contre le blanchiment d’argent ne soumettra pas les avocats et les conseils fiscaux à l’obligation de dénoncer les activités criminelles dont ils ont connaissance. Pourtant, cette pratique est déjà bien répandue à l’international. Selon Katia Villard, maître-assistante et chargée d’enseignement au Centre de droit bancaire et financier à l’Université de Genève, le Parlement a opté pour une politique à court terme : les acteurs internationaux vont continuer à exiger l’amélioration du cadre légal dans la lutte contre le blanchiment d’argent et cette question se reposera certainement à l’avenir.
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Plus : Katia Villard, « La Suisse met les pieds au mur dans la lutte contre le blanchiment d’argent », Swissinfo.ch, 11.03.2021.