Le journal Libération ressort de ses archives un texte du philosophe français écrit en 1981, à l’époque où la France s’apprête à abolir la peine de mort. Michel Foucault s’en réjouit mais affirme que c’est « un rattrapage ». Il mène une réflexion qui va plus loin encore, qui touche à l’autorité, aux systèmes pénaux, aux peines définitives pour les criminels incorrigibles. Soit l’internement à vie. Il affirme : « Poser que toute peine, quelle qu’elle soit, aura un terme, c’est à coup sûr s’engager sur un chemin d’inquiétude. (…) C’est s’obliger à rester en alerte. Faire de la pénalité un lieu de réflexion incessante, de recherche et d’expérience, de transformation ».
_
Plus : Libération 24-25 sept. 2011 Contre les peines de substitution